Absolument ! L’auto-hypnose existe et tout le monde peut y accéder.
Pour cela, deux impératifs :
- descendre dans l’état d’hypnose par soi-même et
- poser une intention.
L'auto-hypnose, c’est quoi exactement ?
L’auto-hypnose, c’est l’art d’induire volontairement un état modifié de conscience pour mobiliser ses ressources internes. C’est un peu comme entrer dans une bulle intérieure, où le mental se calme et laisse la place à une autre forme d’intelligence : plus intuitive, plus symbolique, plus corporelle aussi.
C’est un état naturel — comme celui que vous expérimentez quand vous êtes plongé·e dans un bon roman, absorbé·e dans une rêverie ou conduit·e sans souvenir précis des dix derniers kilomètres. Ce sont des hypnoses spontanées, que nous vivons tous, chaque jour.
La différence ? En auto-hypnose, on choisit consciemment d’y entrer, avec une intention précise : mieux gérer son stress, retrouver le sommeil, se libérer d’une habitude, cultiver la concentration ou même... se reconnecter à son désir de vivre.
Faut-il un don ou un cerveau spécial ?
Non, absolument pas. Ce n’est ni un pouvoir magique, ni un don réservé aux mystiques du dimanche. C’est une compétence qui s’apprend, comme on apprend à faire du vélo ou à méditer. Ce qui compte, c’est l'entraînement et surtout... la bienveillance envers soi-même. L’auto-hypnose est un dialogue intérieur, pas un concours de performances mentales.
Comment ça fonctionne ?
Concrètement, une séance d’auto-hypnose repose sur quelques étapes simples :
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Un lieu calme où l’on peut s’installer sans être dérangé·e.
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Une posture confortable, assise ou allongée, mais éveillée.
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Une technique d’induction : par exemple, fixer un point, se concentrer sur la respiration ou visualiser une descente (d’un escalier, d’un chemin, etc.).
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Un état de détente profonde, dans lequel les pensées deviennent plus fluides, les images plus vives.
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Une suggestion ou une intention, formulée avec des mots simples mais puissants. Exemple : "Je me reconnecte à ma vitalité intérieure."
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Et pour sortir ? Rien de plus simple : on reprend conscience de son corps, de sa respiration, on bouge doucement… et l’on revient.
En conclusion
Oui, on peut s’auto-hypnotiser. Et non seulement on peut, mais on devrait !
C’est un outil accessible, doux, respectueux de votre rythme et profondément émancipateur.
Pas besoin de pendule ni de talent caché. Juste un peu de curiosité, de régularité… et l’envie d’entrer en amitié avec soi-même.