Grande question ! Le mot client peut faire frémir d’indignation car il est connoté « tiroir caisse », entends-je souvent. Dit-on client ou patient ? Réponse : client. Oui car c’est la loi !
« Patient » : un terme médical… pas toujours adapté
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Le terme patient est historiquement lié au monde médical ou paramédical, où l'on traite une pathologie diagnostiquée dans un cadre de soin.
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Il suppose une relation asymétrique : le patient souffre, le thérapeute soigne. Il est parfois perçu comme passif, voire infantilisé.
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En France, ce terme est utilisé par des psychologues cliniciens, psychiatres ou professions réglementées.
En tant qu’hypnothérapeute non-médecin, je n’ai pas de droit de diagnostic, ni de pratique médicale. Utiliser « patient » peut donc :
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créer une confusion sur mon rôle (et des attentes inadaptées chez la personne accompagnée),
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poser problème légalement, notamment vis-à-vis de la DGCCRF
« Client » : plus neutre et plus éthique dans l’accompagnement
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Le terme client est plus souvent utilisé dans les métiers de l’accompagnement (coaching, développement personnel, thérapies brèves hors cadre médical).
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Il suggère une relation contractuelle équilibrée, où la personne est actrice de son cheminement.
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Il laisse entendre que la démarche est volontaire, autonome, responsable — ce qui correspond souvent à ton type de pratique (hypnose Ericksonienne, gestion émotionnelle, etc.).
C’est pourquoi la perception du mot client fait moins référence à une supposé vénalité du prestataire de service mais davantage à la posture décisive d’acteur au changement de la part du sujet.
Vous m’entendrez donc dire : mes clients, ma clientèle…
Savez-vous comment se déroule une séance d'hypnose ?
Article créé en 2020 ; mis-à-jour et enrichi en 2025